Rémi continua
de courir, longtemps.
Lorsquil sarrêta enfin, il navait plus de poursuivant.
Il remarqua aussi quil ny avait plus de sentier :
il était sain et sauf, mais il sétait perdu. Des éboulis
de pierres
jonchaient le sol en pente douce ;
seuls quelques arbustes et de maigres sapins poussaient sur cette terre aride.
Il sentit tout à coup son sang se glacer en voyant une tache jaune
se déplacer lentement à travers léboulis de pierres