La Vénus de Milo est découverte en 1820 à Mélos (Milo en grec moderne), une île du Sud-Ouest des Cyclades. Le marquis de Rivière en fait cadeau à Louis XVIII, qui l’offre au Louvre l’année suivante. L’œuvre jouit dès lors d’une grande notoriété. Depuis sa découverte, cette effigie divine fascine par sa grâce et par le mystère qui entoure son interprétation. Faut-il y reconnaître Aphrodite, souvent figurée à demi nue, ou Amphitrite, déesse de la Mer vénérée à Milo ? L’œuvre reflète les recherches des sculpteurs à la fin de l’époque hellénistique : pétrie de références classiques, elle innove par sa composition hélicoïdale, par l’insertion de la figure dans l’espace et le glissement du drapé sur les hanches.
En coédition avec les éditions du musée du Louvre
LUDOVIC LAUGIER est conservateur du patrimoine au département des Antiquités grecques, étrusques et romaines du musée du Louvre
THOMAS BAAS est né en 1975 à Strasbourg. Diplômé des Arts décoratifs de la ville (atelier de Claude Lapointe), il est à la fois illustrateur et affichiste, avec plus d’une soixantaine de livres illustrés à son actif. Chez Actes Sud Junior, il a publié : Émile et Knack au restaurant et Le Joueur de flûte de Hamelin et a illustré Magie & sorcellerie, Mon petit papa fait des cauchemars, Qu'est-ce qu'elle a donc cette Vénus de Milo ? Brise-Montagnes et Pops et Mimosa.
Il vit à Paris.