Mamie Olive doit passer quelque temps dans sa famille, suite à un problème de hanche. Ollie, qui déjà souffre d’avoir déménagé loin de ses camarades, doit en plus céder sa chambre à son arrière-grand-mère qui ne peut plus monter les escaliers. Ni jouer au foot ni faire du vélo, d’ailleurs. Mais il y a une chose qu’elle sait faire : nager. Chaque jour, elle va à la piscine et demande à Ollie de l’accompagner. Assis au bord du bassin, il la regarde, médusé, enchaîner les longueurs. Mamie Olive lui explique qu’elle a participé au Jeux olympiques de Londres. Pas ceux de 2012… non, ceux de 1948 !
À la piscine, il y a aussi des enfants de l’école d’Ollie, mais il ne veut pas leur dire bonjour. Et refuse toujours obstinément d’apprendre à nager. Mamie Olive, très rusée, va tout faire pour qu’il se jette à l’eau.
Cette pièce, à la fois tendre et ludique, invite à aller à la rencontre de l’autre et à dépasser ses peurs. Mike Kenny y aborde, comme dans nombre de ses autres textes, le thème de la transmission et l’importance du lien entre les générations.
Né en Angleterre, MIKE KENNY, après une expérience de comédien et d'enseignant, se consacre avant tout à l'écriture de pièces pour enfant et devient l'un des auteurs majeurs du théâtre pour jeune public de Grande-Bretagne. Ses pièces sont régulièrement jouées, traduites et créées à l'étranger.
Il a écrit de nombreuses pièces publiées dans la collection "Heyoka Jeunesse" : Pierre de Gué (2000), Sur la corde raide suivi de L'Enfant perdue (2004), Le Jardinier (2007), La Nuit éléctrique (2008), Bouh ! (2012), Allez, ollie... à l'eau ! (2014), Le Garçon à la valise (2016).
Toutes sont traduites par Séverine Magois
© Keith Pattison